Il a bien raison, Olivier Hoarau. On pense un peu comme lui, il faudrait en tenir compte. En ne se présentant pas à une élection lorsqu’on est mis en examen pour corruption, par exemple.
Le concours l’épine
“J’aurais pu tourner ma tête et dire “ce qui se passe ailleurs à La Réunion, ce n’est pas mon problème”. Je me suis dit que je peux pas, je dois aller au combat pour La Réunion.”
Dans le JIR, Ericka Bareigts explique donc qu’elle laisse déjà tomber la mairie de Saint-Denis pour la Région parce que La Réunion aurait besoin d’elle. Selon les informations du Tangue, les employés de l’hôtel de ville ont déjà commencé à agrandir les portes, la tête de l’ancienne ministre ne passant plus à travers . . . Cet article est payant. Pour le lire, celui-ci et beaucoup d’autres, il vous faut vous abonner. Rendez-vous donc ici. À bientôt.
“On peut tomber malade en mangeant du miel, des oeufs, de la mayonnaise, bien plus qu’en mangeant du requin bouledogue ou tigre à La Réunion.”
Interrogé sur Réunion 1ere, Jean-François Nativel veut rassurer tout le monde quant à la consommation de chair de requin. Mais on se demande quand même : les quatorze morts intoxiqués à la ciguatera à Mada en 2011, ils avaient mangé de la mayo ?
“Demain, nous serons davantage offensifs, alliés à d’autres partenaires, en lien plus étroit encore avec nos annonceurs qui se retrouvent dans nos supports, JIR, Clicanoo, Femme Mag, Made in Réunion, JIR TV… Depuis 2018, nous avons créé une agence de communication. Nous répondons aujourd’hui à des appels d’offres publics et sommes capables d’accompagner des acteurs, même politiques, dans leur communication.”
Au moins, le JIR, par la voix de Jacques Tillier dans son édito du 27 novembre, ne fait pas dans l’hypocrisie. Si ses lecteurs espéraient encore un peu d’indépendance de la part du Journal de l’Île, c’est râpé ; son boulot, désormais, c’est de vendre du Didier Robert et des paquets de lessive.
“Un climat de peur et de répression généralisée que nous n’avons jamais connu avant.”
Le collectif Voix libres 974 parle ici de l’obligation de porter un masque dans l’espace public pour lutter contre l’épidémie de Covid. Si, si. Dans un pays qui a connu l’Occupation, dans une île qui a connu l’esclavage, fallait oser lâcher un truc pareil sans trembler des genoux.