Jir et copinages, la suite

 

Pourquoi aller s’emmerder à préparer des interviews, lorsqu’il suffit de se faire poser des questions par un employé ? L'”Instant T“, vous connaissez sûrement : une interview en vidéo diffusée par le JIR, mise en place il y a quelques mois. “L’instant T“, pour Tillier : à la base, le programme était présenté comme “l’émission politique du JIR“, avec des face-à-face entre Jacques Tillier et des politiques. Au Tangue, on a l’habitude de dénoncer les méthodes du directeur du JIR, et l’escroquerie intellectuelle que représente son édito.

 

Prise d’otage à tous les étages

 

Mais on avait quand même hâte de voir le patron à l’oeuvre. On a vu. Dix minutes de cirage de pompes, face même à des personnalités qui se faisaient traiter de tous les noms il n’y a pas si longtemps dans les éditos du samedis. Thierry Robert ou Ibrahim Patel ne sont d’ailleurs pas racuniers : faut dire qu’en face, Tillier n’a pas préparé ses interviews, et se contente de papoter et de leur demander leur avis sur ses lubies, Huguette Bello et la mairie de Saint-Paul.

Mais il y a encore mieux, et l’édition du jour vient le confirmer : Jacques Tillier croit à tel point que son avis a de l’importance, que la formule a été changée. Désormais, il ne pose plus les questions… Mais c’est lui l’interviewé. Des interviews sans concession, puisque menées par… ses employés. Son directeur de la rédaction, puis son directeur du service politique devenu, apparemment, rédacteur en chef de Clicanoo. Sur seize éditions, Tillier a été interviewé par ses inférieurs hiérarchiques… six fois ! Plus d’un tiers, donc, des “émissions politiques du JIR” sont donc composées d’un entretien entre des salariés du JIR et le patron du JIR. QUi ressort, évidemment, les mocassins très brillants.

Et pour bien finir la semaine, rappelons qu’à chaque fois, c’est donc le chef politique, puis rédac’ chef de Clicanoo qui s’y est collé. Un certain Geoffroy Legros. Le même qui, cette semaine, faisait un article sur une de ses proches, avant d’essayer de planquer la poussière sous le tapis, comme nous le révélions il y a deux jours. Cirer les pompes de sa compagne et de son patron dans la même semaine, et publier le tout sur Clicanoo pour informer les Réunionnais, ça méritait bien un week-end de repos. A lundi !

L. C.