Le premiers parrainages pays sont arrivés

 

A gauche, ça semble un peu ronfler, dans l’Île. La première volée de parrainages d’élus locaux, validés hier par le Conseil constitutionnel, ne concerne que des candidats à l’élection présidentielle classés à droite de l’échiquier politique. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ceux-ci, pour l’instant, ne vont pas changer grand chose. Ni va nous faire tomber de notre chaise.

Les soutiens à Emmanuel Macron, évoqués ces derniers jours (on en parlait hier) se sont donc concrétisés tout récemment par des parrainages pour un candidat pas encore déclaré : Bachil Valy (en tant que maire de l’Entre-Deux), Nassimah Dindar (sénatrice) et Michel Vergoz (en tant que maire de Sainte-Rose) ont donc donné leur signature au Président. Pas étonnant, non plus, le paraphe du Républicain Jean-Jacques Morel (en tant que conseiller régional) en faveur de la candidate désignée par son parti, Valérie Pécresse. Ces candidats ont tous déjà passé la barrière fatidique des cinq cents signatures, nécessaires à la participation au premier tour : ils ne changent donc pas grand chose.

En revanche, c’est dans les noms qui n’apparaissent pas, qu’il y a de quoi être surpris. A deux semaines de la clôture de la validation des candidatures, certains candidats sont encore loin du compte : Marine Le Pen (331 parrainages, hier) doit serrer les fesses, alors que la seule promesse d’un élu réunionnais, celle du maire de La Plaine-des-Palmistes Johnny Payet, ne semble toujours pas avoir été validée. Jean-Luc Mélenchon en a une de plus (332), et n’a, semble-t-il, toujours pas validé non plus la signature de ses députés Jean-Hugues Ratenon et Younous Omarjee. 

Dans le reste des Outre-mer, Le Tangue a pu constater une forte mobilisation des élus pour Emmanuel Macron avec une exception notable, la Guadeloupe, où les quatre signature validées sont venues compléter la liste d’Anne Hidalgo.

Et pour rigoler, on a jeté un coup d’œil sur la Guyane : pour l’instant, personne n’a l’air, là-bas, de se presser à soutenir la candidate du cru, Christiane Taubira. Avec ses 73 parrainages, remarquez bien qu’au soir du 4 mars, à 18h01, on n’en parlera sûrement plus.

L. C.