Josiane, infirmière : “Je suis comme Jean Moulin. Un Jean Moulin qui aurait peur des piqûres.”

Le Tangue a (presque) interviewé Josiane dans son service, infirmière au CHU, qui va se faire virer puisqu’elle a refusé de se faire vacciner contre le Covid.

 

Josiane, vous voilà donc sans boulot dès demain. Ça craint un peu, non ?

“Au moins, j’ai la tête haute. Je préfère perdre mon travail que me faire injecter ce poison ! On est des millions à se soulever ! 

 

Euh, on a passé deux trois coups de fil, il n’y a finalement pas tant de professionnels de santé qui manqueront à l’appel…

Tant pis. Les soignants vaccinés sont des collabos, des moutons, moi, je suis une résistante qui refuse le vaccin !

 

Résistante, résistante… C’est pas un peu fort ?

Si, je suis comme Jean Moulin. Un Jean Moulin qui aurait peur des piqûres, d’accord. Mais quand même.

 

Vous avez pas un peu l’impression de laisser tomber vos collègues, là ?

Ma liberté d’abord ! Avant, on nous applaudissait, et maintenant, on nous vire !

 

Cet argument, on arrête pas de l’entendre… Mais l’immense majorité des soignants est vaccinée, justement pour protéger leurs patients, donc ça n’a rien à voir… 

Eh ben moi, on m’applaudissait. Alors, j’ai le droit de refuser le vaccin. Na !

 

Ouais, enfin, on aimerait pas être à la place de votre cadre qui va s’arracher les cheveux pour refaire les plannings à cause de ces départs… 

Et alors ? On nous force la main, on nous met le couteau sous la gorge. C’est scandaleux. Ma liberté à moi, de ne pas me faire vacciner, hein ? Liberté ! Liberté ! Je suis sûre que ma cadre, de toutes façons, elle est de mèche avec Big Pharma…

 

Le couteau sous la gorge ? Mais ça fait deux mois que vous êtes prévenus !

Bon, ça, ok, c’est les mecs de la CGT qui nous on dit de dire ça, mais j’avoue que c’est pas top, comme prétexte. Bon, en vrai, je veux juste pas me faire injecter un produit encore en phase d’expérimentation…

 

Ah non, hein ! Quand vous filez un médicament à un patient, vous avez étudié toute la littérature scientifique à son sujet ?

Ah, mais depuis quelques mois, je me suis spécialisée en épidémiologie, virologie et médecine par les plantes. Je suis incollable. Je pensais d’ailleurs ouvrir un cabinet de naturopathie ayurvédique, paraît qu’il y a moyen de se faire du blé, là dedans.

 

Y a quand même quelque chose qui nous chiffonne. Quand on est infirmier, il y a bien tout un tas de mesures pour préserver la santé des patients, non ? Pour vous, le vaccin, ça rentre pas dans ce cadre-là ?

Mais ça fait des années que je milite déjà, au sein du service, pour ma liberté de ne pas me laver les mains en sortant des toilettes. L’autre jour, en cancéro, on m’a privé de ma liberté de me griller une clope à côté d’un type en chimio à qui il manquait un poumon. Où on va là ? C’est quoi, la suite ? Changer d’aiguille entre deux prises de sang ?

 

Euh, c’est pas déjà le cas ?

Peut-être. Encore un coup du lobby des vendeurs d’aiguilles.

 

L’ambiance, dans le service, ça devait être un peu tendu, ces jours-ci…

Quand on est entouré de moutruches collabos, je peux vous dire que ce n’est pas simple. Bien fait, je vais leur manquer, ils n’auront plus personne pour leur donner de vraies informations sur les vaccins et l’épidémie, ce que je fais tous les jours (Un de ses collègues passe à côté de nous. Surpris, il essaie de cacher une bouteille de champagne dans son dos : “Alors, Josiane, paraît que t’es virée ? Oh là là, c’est dur, hein, tout le service est tellement triste…” Il s’éloigne en direction de la salle de pause où résonne “Les serviettes“, de Patrick Sébastien.). 

 

C’est dommage finalement, votre départ, non ? Paraît que vous étiez une bonne professionnelle !

Que voulez-vous, je peux bien vous le dire : je suis morte de trouille. Ce vaccin, il me terrorise. Vous vous rendez compte, tous les morts qu’il provoque, tous les effets secondaires…

 

Vos collègues vaccinés ont-ils eu des problèmes, suite aux injections ?

Non, mais je l’ai vu sur Internet ! Informez-vous, c’est effrayant !”

Propos (presque) recueillis par Le Tangue

 

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Cette interview est une parodie. Tous les propos tenus sont inventés, et toute ressemblance avec la réalité ne saurait être que fortuite.