La start-up qui n’a pas scalé et raté son outbound

 

Le monde merveilleux des start-up est… merveilleux, justement. Au Tangue, c’est un sujet inépuisable de moukate. On aime tellement les licornes.

 

Vincent Robert (Entrepreneur péi) : “La question, elle est vite répondue”

 

Peut-être vous souvenez-vous de Torskal, start-up pays qui allait soigner les cancers en 2021. Alors, peut-être que ça va marcher ; mais dès cette époque, on savait que les essais cliniques n’avaient pas encore commencé, promis en 2022. Hier, nous avons appris que Torskal, mise en redressement fin 2022, allait peut-être être sauvée grâce à un investissement d’une boîte extérieure. Les essais cliniques susceptibles de prouver – ou non – l’efficacité du traitement proposé par la start-up ? Repoussés, encore, au moins d’un an. Mais ce qui nous a fait marrer, c’est bien comment se définit Torskal. Bienvenue dans le monde jargonneux de demain : “TORSKAL est le pionnier de la nanotechnologie verte dans le monde. Nous concevons des nanoparticules d’or disruptives au moyen d’un procédé breveté et respectueux de l’environnement […] Nous sommes engagés dans l’élargissement de l’influence de la France en Asie par le biais d’une joint venture dès les essais précliniques.” Aujourd’hui, donc, Torskal semble avoir raté son outbound, et rencontrer des problèmes dans sa scalabilité. En fait, elle a juste pas réussi à trouver du blé pour se développer. Ca nous arrive aussi, mais on se la racontait quand même un peu moins, au départ.

L.C.